Résonance, liaison poétique

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Atelier d’explorations sonores dans le cadre du projet « Résonance, liaison poétique » pour adultes porteurs de handicap, mené par les danseurs et chorégraphes Sandrine Maisonneuve et Alvaro Morell.

Partenariat avec les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, avec le soutien de la Drac Île-de-France

« L’atelier propose une expérimentation sonore axée sur la performance, en abordant certaines pratiques de la musique dite « brute » à la musique contemporaine.
Il s’agit avant tout d’une recherche de sonorités et d’interactions nouvelles, par une remise en cause des conventions, par l’exploration ou l’invention d’instruments, ou encore l’écoute d’objets sonores du quotidien.
Aussi, sur des surfaces amplifiées, les participants pourront expérimenter les qualités acoustiques de différents matériaux, s’interroger sur leur rapport au geste, au corps, et développer l’écoute.

L’idée de l’atelier sera de mettre en pratique les différents savoir-faire des participants et de développer avec eux la musicalité de leur langage. L’atelier avancera en corrélation avec ce que les participants développeront dans le cadre de l’atelier avec les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis.

Les séances de répétitions mises en œuvre permettront de développer une certaine aisance à jouer devant/avec un auditoire, et d’acquérir une certaine méthode de travail propre à chacun. »
(Magali Sanheira)

Les participants pourront s’appuyer sur les expériences traversées et les dispositifs sonores élaborés pendant l’atelier pour les réactiver dans leur travail chorégraphique avec Sandrine Maisonneuve et Alvaro Morell.

+ d’informations sur le projet « Résonance, liaison poétique » menés par Sandrine Maisonneuve et Alvaro Morell au Centre de Rééducation Professionnelle Jean-Pierre Timbaud à Montreuil

DU 28 FÉVRIER AU 13 MAI 2019
Intervenante : Magali Sanheira, plasticienne / musicienne
Module : 5 séances de 2h
+ 1 séance d’écoute (Aude Rabillon), 1 visite d’exposition (Jérôme Poret)
Participants : 24 adultes stagiaires du centre JP Timbaud

Lieu : Centre Jean-Pierre Timbaud.
Le centre Jean-Pierre Timbaud est un Centre de Rééducation Professionnelle -CRP- dont la vocation est de permettre aux personnes en situation de handicap, privées d’emploi pour des raisons d’inaptitudes médicales, de se réinsérer en milieu ordinaire de travail par l’apprentissage d’un nouveau métier compatible avec leur situation de santé.

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Plus d'informations sur les Instants Chavirés
Projet conçu et financé en partenariat avec les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis.

Résonances

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Workshop avec les étudiants de 1ère année de l'ESAD-Valence
Sur une proposition de Loreto Martínez Troncoso

Du jeudi 14 juin 2018 au vendredi 15 juin 2018

Le workshop propose une expérimentation à travers différentes disciplines.

Sur des surfaces amplifiées, les participants pourront expérimenter les qualités acoustiques de différents matériaux, s’interroger sur leur rapport au geste, au corps, et développer l’écoute.
Nous travaillerons le choix des outils, des techniques d’amplification, et la création à plusieurs mains.

Nous aborderons certains artistes, plus particulièrement liés à la performance et à la création sonore.

Ecole supérieure d'art et Design de Valence Place des Beaux-Arts, 26000 Valence

Harmonies intuitives

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Workshop dans le cadre du Post-diplôme Arts & Créations sonores
Sur une proposition de Jean-Michel Ponty

Du mardi 03 avril 2018 au vendredi 06 avril 2018

La musique improvisée est apparue dans les années 60. Inspirée par différents courants artistiques et musicaux tels que la musique bruitiste, fluxus… elle puise ses racines, entre autres, dans le free jazz, la musique électro-acoustique, et la musique concrète.
L'improvisation spontanée va se caractériser par une volonté de se libérer des règles, contraintes, et hiérarchie habituelles. Elle favorise ainsi les interactions entre les musiciens et le public s'émancipant des règles de pouvoir et d'autorité.
Ainsi, se mettront en place des rencontres impromptues et bigarrées. Une expérimentation transversale « balayant » différentes pratiques sonores. De la musique « brute » à la musique contemporaine en passant par la poésie, le cut-up, et autres formes d'expression.
Il s'agit avant tout d'une recherche de sonorités et d'interactions nouvelles, par une remise en cause des conventions, par l'exploration et la fabrication de nouveaux instruments, et également en développant de nouvelles formes de rapports humains.

Intentions : La musique improvisée peut donc être accessible à tous, tout en étant exigeante. Nous ferons le focus sur certains artistes, plus particulièrement de la scène industrielle, et tenterons d'en comprendre les enjeux socio-politiques.
L'idée du workshop sera de mettre en pratique les différents savoir-faire des participants et de développer avec eux la musicalité de leur langage.
Des séances de répétition seront mises en œuvre afin de développer une certaine aisance à jouer devant/avec l'auditoire, et d'acquérir une méthode de travail.

Nous travaillerons le choix des instruments, les techniques de sonorisation, la création de structures d'improvisation, etc... afin de réaliser une ou des pièces sonores à l'issue de ce workshop.

Avec Christophe Aslanian, Quentin Aurat, Roger Cochini, Alix Gastineau, Jon Haure-Placé, Jean-Michel Ponty

Plus d'informations Ecole nationale supérieure d'art de Bourges 7, rue Edouard-Branly 18006 Bourges

Galaxie non identifiée

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Ateliers Lez’arts ô collège – Collège Voltaire à Saint-Florent-Sur-Cher

Depuis plusieurs mois, dans le cadre de Lez’arts ô collège soutenu par le département, les élèves de 4ème et 3ème ont développé une pratique de l’écoute avec une sélection d’œuvres sonores axée sur la musique électro-acoustique et la musique concrète. Puis ils ont été amenés à travailler la représentation du son au travers du dessin.

Exposition à la Galerie du Haïdouc

Dans le cadre de L’Odyssée Festival d’aventures sonores qui se déroule du 23 au 26 mai, BANDITS-MAGES vous invite à la restitution de l’atelier de création plastique et sonore autour du thème de l’espace, imaginé par Magali Sanheira avec les élèves du collège Voltaire à Saint-Florent-Sur-Cher.

Une galaxie est un assemblage circulaire d’étoiles, de poussières, de matière noire et d’énergie qui se libère.

Éclats

3 panneaux de bois (1,40m x 1,40m), charbon, bande son.
Dessin amplifié : action sur 3 panneaux de bois amplifiés avec des microphones générant une composition graphique et simultanément sa propre bande sonore.

Répercutions
Installation, dimensions variables. Bois, dessins.
Séries de dessins spacialisés, inspirées par des sons de notre environnement.

Galaxie non identifiée
Vidéo en boucle, 3 min.
Réalisation : Quentin Aurat.
Documentation du travail en atelier mené par Magali Sanheira.
Les élèves de 4ème
AMICHAUD Inès / DAGOIS Manon / LAFORME Léo / LOUGLAYAL Jaad / MARMILLON Morgan / MYRON Louna / SEBA Nordine / THIBAULT Marina/ VERNEUIL Luca
Les élèves de 3ème
FERREIRA James / GAZEL Kathleen / GUIDI Océane / JUBENOT Mattéo / LEDESMA Manuel / MERIOT Flavien / MIGUEL GARCIA Alicia / POQUEREAU Clayton / SAÏ Yannis
Plus d’informations Bandits-Mages 26 route de la chapelle, 18006 Bourges

Insight

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photo © Nadia Rabhi

photo © Nadia Rabhi

InSight, est un projet au long cours de portraits d’artistes contemporains, mis en œuvre par Nadia Rabhi.
Pour répondre à son invitation, j'ai choisi la chambre anéchoïque de l’IRCAM qui permettait d'entreprendre à la fois la prise de vue et des captations acoustiques.
À la suite, en y intégrant Gael Angelis avec qui je mène le projet musical Cabon Sink , nous avons aussi profité, sous l'œil expert de Nadia, pour dériver sur quelques performances bruitistes.

Nous tenons à remercier Thierry C. sans qui le projet n'aurait pu se faire, L’IRCAM pour son accueil et ses disponibilités et Nadia Rabhi pour son invitation à ce beau projet éditorial.

Plus d'informations sur le projet InSight :
http://www.completely-out.com/2017/06/in-completely-out-8/#panel-1
instagram : ici et ici
nadiarabhi.com / onglet inSight

 

*Tous droits réservés, aucune partie de ces photographies peuvent être reproduites, stockées, ou transmises sous n\'importe quelle forme et par n'importe quels moyens, sans permission. Merci! *All rights reserved, no part of these photographs may be reproduced, stored or transmitted in any form or by any means, without permission. Thanks [Nadia Rabhi-Photographe]

KOSMICA
La conquête de l’art de l’espace

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Lundi 20 mars 2017
LA COLONIE
128 rue La Fayette, 75010 Paris

Intervenants
Roger Malina
University of Texas at Dallas / Leonardo
Chris Welch
International Space University
Bernard Foing
European Space Agency
Dunja Zupančič, Miha Turšič & Dragan Živadinov
Cultural Centre of European Space Technologies (KSEVT)
Ewen Chardronnet with Magali Sanheira & Gaël Angelis  [Carbon Sink]
Author of Mojave Epiphanie
Manuel Díaz
KOSMICA
Louise Beer, Melanie King & Rebecca Huxley
Lumen Studios
Association of Autonomous Astronauts
DJ Selector

+ Lecture performée d’extraits du livre “Mojave Epiphanie” (Inculte, 2016) par l’auteur Ewen Chardronnet et Magali Sanheira sur une musique live de Gaël Angelis.
http://www.inculte.fr/catalogue/mojave-epiphanie
http://www.ewenchardronnet.com/semaphore/mojave-epiphany

+ Projection de “Kinetic Rocketeers” de Magali Sanheira
Exploration fantomatique de la maison de Frank Malina, ingénieur aéronautique et peintre.
Réalisée pendant ses recherches, la vidéo s’ inspire du livre d’Ewen Chardronnet – récit de l’histoire secrète du programme spatial américain, fruit d’une enquête minutieuse et enrichi d’archives inédites, qui mêle politique, science, art, poésie, sexe et occultisme.
La bande originale du film a été composée par Gaël Angelis à partir de captations sonores de la maison et des œuvres de Frank Malina.


KOSMICA 2017
(English version below)

La conquête de l’art de l’espace

L’art a conquis l’espace. De nombreuses organisations à travers le monde ont embrassé le domaine des humanités afin d’enrichir les activités spatiales. Bien avant les programmes spatiaux, des artistes ont tout au long des siècles nourri l’imaginaire du voyage dans l’espace. Encore maintenant, des artistes continuent de créer une nouvelle poétique et des oeuvres critiques sur notre rôle dans l’espace.

Ces dernières années, nous avons été les témoins de comment les organisations spatiales et l’industrie ont inclus l’art au sein de productions collaboratives. Dans le même temps, nous nous réjouissons de l’émergence de groupes et d’institutions indépendantes qui explorent l’espace selon des perspectives culturelles.

Cette édition de KOSMICA à Paris présentera le travail de plusieurs membres du Comité pour une Utilisation Culturelle de l’Espace (ITACCUS), relevant de la Fédération Astronautique Internationale (IAF). Les membres de ce comité ont défendu la qualité des artistes présents dans leurs rangs ; d’autres ont fondé leur propre structure de manière indépendante.

Pour célébrer cette conquête, KOSMICA dévoilera à La Colonie une série de projets ; le tout sera conclu par une soirée rythmée par diverses performances, vidéos, discussions et bien évidemment en musique.

À propos de KOSMICA :

KOSMICA est une série d’évènements et de festivals populaires à travers le monde. Avec plus de 20 éditions à son actif et 150 invités venus des quatre coins du globe, nous tentons d’associer l’aspect à la fois étonnant et culturellement original de la communauté spatiale, afin de créer une mixité sociale dans l’art ainsi que dans les programmes spatiaux: projection de films, performances, concerts, ateliers, conférences et débats, avec pour thème les usages culturels et alternatifs de l’espace.

KOSMICA est né en 2011 à Londres, grâce au partenariat de The Arts Catalyst. Nous sommes actuellement approuvés par ITACCUS (le Comité pour une Utilisation Culturelle de l’Espace de la Fédération Astronautique Internationale).

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The Conques of Arts in Space

Art has conquered outer space. A range of organisations worldwide have embraced the arts and the humanities for enriching outer space activities. Before there were space programmes, artists throughout history fuelled the imagination for space travelling. Today artists are still creating new poetical and critical work about our role in space.

In the last years we have witnessed how space organisations and the industry are collaborating with the arts and humanities for producing work. At the same time we can see the birth of new independent groups and institutions that explore space from cultural perspectives.

This edition of KOSMICA in Paris will present the work of various members of the Committee for the Cultural Utilisation of Space (ITACCUS) of the International Astronautical Federation (IAF). Members of this committee have advocated for the importance of artists in their organisations and others have independently founded their own. KOSMICA will present a series of projects with an evening of performances, video, talks and music at La Colonie to celebrate the rise of the arts in space.

About KOSMICA Paris 2017

KOSMICA is a popular series of events and festivals worldwide. With over 20 editions and 150 guests from every corner of Earth, we bring together the cosmically curious and culturally quirky space community for a social mix of art and outer space programs: film screenings, performances, concerts, workshops, talks and debates about the alternative and cultural uses of outer space.

KOSMICA was born in 2011 in London with the partnership of The Arts Catalyst. Currently we are endorsed by ITACCUS, the International Astronautical Federation’s Committee for the Cultural Utilizations of Space.

Dossiers de Presse: FR//EN

Vital Force

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Photo © Filomena Borecká

 
Gallery NoD, Prague, République Tchèque
Opening: 22. 12. 2014
Exhibition: 23.12.2014 – 25.01.2015
Curator : Veronika Zajačiková
Artists : Filomena Borecká (FR/CZ), Bruno Dubois (FR), Magali Sanheira (FR/POR), Zbyněk Soukup (CZ)

PANEL DISCUSSIONS / PECHA KUCHA: 16.12.2014 – 18h

The starting point in process of creation of four authors attempt to freeze in time pulse flowing energy, elusive momentum that compulsive feeling creatively express. What is what makes us stand up, take charcoal or pencil and start to form? The French philosopher Henri Bergson called this sensation term ‘élan vital’ driving force, cause or impulse. The selected authors are trying not intellectually (mechanically), but intuitively elusive track record of this invisible ingredients – ingredients spice of life. Filomena Borecká and author of Portuguese origin Magali Sanheira express their attitude in the artwork or performance, as life itself is a flowing stream of incoming and outgoing events, so intertwined aspects of their work. French designer and artist Bruno Dubois (installation for international fashion labels Lagerfeld and Coco Channel) and Czech designer Zbynek Soukup (Price Designblok Editors) work with the capture of light or light source. So what is a delicate essences, essential ingredients that we ubiquitously and intuitively accompanies the way.

Memory of the violence and dreams about the future

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Photo © Pierre Courtin

PANEL DISCUSSIONS AND RESEARCH

KM8, Kraljevida Marka 8, Belgrade

Start of the Discussion: Thursday, 20th November, 17h
Moderator: Gordana Nikolid
Participants: Igor Antid (RS-FR), Igor Bošnjak (BA), diSTRUKTURA (RS), Robert Jankuloski (MK), Thomas Köner (DE-FR), Nebojša Lazid (RS-US), Anuk Miladinovid (CH-DE), Radenko Milak (BA), Magali Sanheira (FR), Selman Trtovac (RS), Pierre Courtin – Gallery DUPLEX100m2, Sarajevo (FR-BA); Stefanie Böttcher (DE), Arion Aslani(RS)

The French Institute in Serbia and the Goethe Institute in Belgrade, in cooperation with the Museum of Contemporary Art Vojvodina (MSUV), initiated the project Memory of Violence and Dreams of the Future, dedicated to the commemoration of the centennial of the First World War, memories of turbulent and violent socio-political conditions, personal traumas, migration and dreams, within a contemporary and artistic context. The project brings together artists from Europe who use, as a starting point, the last 100 years of European history, without returning to the “old debate” on nationalism, imperialism and the issue of blame. With their research they intertwine different dimensions, approaches and issues, the past and the present, relations between the center and the peripheries, aspects of movement/travel, migration and exile, as well as new standards of communication in contemporary local, regional and European dimensions, in times when the examination of constellations and ideologies of the past is becoming necessary for establishing positions in a multipolar world. Through a collective artistic practice, across national borders, the past orpresent, and free of mental constraints, artists from different positions and contexts have the opportunity to explore and create new standards of mutual recognition, respect for differences, networking and strategies against apermanent degradation of knowledge and cultural endeavor.

The project contains within itself several intertwining thematic sections, pointing towards the key elements of the concept. The first is dedicated to the mythologization of the individual act and deals with the influences of social context, cultural models and created myths on the construction of social values of individuals. It problematizes relations within the community, subject to inherited behavior patterns and traditionally constructed values.
The second part of the project is concerned with memories and relationships of the collective and the individual during major social traumas, such as war. It emphasizes the notion of victimhood, the personal and the familial versus the militarized and the ideological.
The third segment is a dialogue between the artistic and historical content, through the inclusion of historical artifacts (films, photographs, objects, documents, magazines, etc.), as well as through the comparison of the past andpresent. It explores the relationship of artistic and historical positions through the engagement of avant-garde art practices, as an approach to art that defined the position of the progressive artist in the history of art. The fourth segment is concerned with the projection of social plasticity, the totality of the artwork, i.e. the shaping of life within artistic experimental practices. It stresses the importance of building positive European values in the future through theproblematization of a common past, in which, instead of dichotomy (positive-negative),the building of multiple views is emphasized, through the expansion and release from one’s own boundaries within art.

Each of the participants of the project finds the starting point for their research in their own artistic position, artwork media, identity and environmental context.Regarding the concept and the implementation of their work, some have found a starting point in the socio-political aspects and the role that Belgrade or Novi Sad had during the First World War, while most started from the position of the city in which they live and work in, finding new relations (Paris-Belgrade, Vienna-Sarajevo, Munich-Novi Sad, etc.). The establishment of geographic relations within the project is particularly emphasized.

Through their origins and their life paths, several artists are related to a number of countries or they currently reside in several cities and regions, maintaining or not maintaining connections to one or the other. These considerations are significant given that the project deals with a world war, which can also be viewed through the change of borders and territories, the transformation of the natural and the urban landscape, the aspect of movement of people, mixing of populations and cultures, resulting in a variety of human destinies.

Memory of Violence and Dreams of the Future highlights not only geographical but temporal relations, as well, therefore, through particular works, the artists intersecta variety of dimensions, approaches and issues of the past and present,using historical artifacts, myths or personal stories, developing their artistic practice through different media, such as: painting, sculpture, graphic design, photography, video, film and installations.

http://www.msuv.org/program/memorija-nasilja.php#

Le commissariat et la galerie : Le récit, son autonomie et ses interactions

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Galerie SEE STUDIO, 7 rue Saint Claude, 75003 Paris

En partant du point de vue d’une pratique curatoriale qui pense l’acte d’exposition comme un acte de langage, qui consiste dans la narration d’une histoire/récit et dans la création d’une expérience sensible et/ou intellectuelle, ce débat/conférence a pour objet d’interroger le choix, les modalités et les conséquences d’une pratique curatoriale exercée au sein des galeries, par les commissaires d’exposition, les galeristes ou les artistes.

Intervenants :
LEA BISMUTH, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante
ANNE BOURGOIS, galeriste, galerie De Roussan
ROSARIO CALTABIANO, galeriste, galerie 22,48m2
ELEONORE FALSE, artiste
MURIEL LERAY, artiste
LAURENT PERNOT, artiste (sous réserve)
ALEXANDRE QUOI, historien de l’art et commissaire d’exposition indépendant
MAGALI SANHEIRA, artiste
SEVERINE DE VOLKOVITCH, galeriste, galerie Backslash
ANA VEGA, artiste

Modérateur :
VALERIA CETRARO, architecte et commissaire d’exposition indépendante

Exposition Zero-Crossing

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du 17 au 26 septembre 2010
Commissariat Magali Sanheira
Communication Judith Lavagna
Régie Anne-Marie Spiroux-Angelis

Vernissage vendredi 17 septembre à 18h
Concerts à 20h
Dosage (aka Sayoko), Death by car (aka Gaël Angelis)

Avec Gaël Angelis, Emilie Benoist, Simon Bernheim, Bertran Berrenger, Pascal Bircher, Rada Boukova, Thomas Fontaine, Pier Francesco Lerose, Noé Nadaud, Philippe F. Roux, Nader Sadek, Magali Sanheira, Sayoko, Julien Sirjacq

Artiste et initiatrice de Zero-Crossing, Magali Sanheira a d’abord réuni pour ce projet des artistes dont les démarches et les sensibilités se rapprochent, par intuition et proximité formelles, de ses préoccupations artistiques personnelles.
Plus qu’un agencement formel autour d’une thématique donnée, Zero-Crossing est une exposition qui cherche à rassembler plusieurs artistes dont les intentions sont portées par des problématiques communes, du spectre de l'expérience aux relations entre science et culture.
Sans interpréter directement le point de passage du Zero-Crossing[1] en une donnée théorique, les artistes de l'exposition s’emparent plutôt de son arrière-plan sémantique en s’appuyant sur des notions de limite, d'oscillation, de vibration et de point de basculement.
Les artistes de Zero-Crossing proposent ainsi au visiteur de venir observer des expériences scientifiques étranges ; d’aborder, de manière frontale ou détournée, la propagation physique et vibratoire d’un son ; de se confronter à une matière organique modifiée sans oublier la part des probabilités subjectives tant appréciées des pataphysiciens.

Car la réalité est juste un point de vue, mais lorsque vous arrêtez d’y croire, elle persiste... Un fil de nylon traverse la salle d'exposition dans toute sa longueur. Elément vibratoire captant les œuvres sonores de Gaël Angelis et la chaleur des gélatines de Simon Berheim, Philippe F. Roux joue sur les points de passage de quelques microns, par une forme d'invisibilité in situ renforçant la dimension conceptuelle de son travail sonore.
En représentant le graphe du Zero-Crossing par une structure pop et formaliste parée de plumes d'un oiseau rare, Magali Sanheira suggère la présence potentielle d'un son pourtant marqué au point zéro, celui de la coupe et du point de silence, laissant sa portée à l'imagination du spectateur et à l'espace du hors-champ.
Quant à Simon Bernheim, il utilise le langage comme une écriture spatiale qui interpelle le spectateur par sa présence autant physique qu’évocatrice de sens, avec une puissance formelle très éloignée de l’onde de choc ironique de Rada Boukova et de son exploitation modeste des matériaux.
Avec Paramétrique #4, Gaël Angelis combine des matières et des objets sonores pour créer une musique bruitiste générant à chaque fois une nouvelle composition aléatoire, faisant écho au studio 103 de la Maison de la Radio, espace en cours de démolition, haut lieu de la musique spectrale, que Julien Sirjacq investit par la création d’une composition optique nourrie d'archives et d'indices acoustiques, habitée par la présence fantomatique du célèbre chef d’orchestre Boris de Vinogradow.
Au deuxième étage, le duo Bertran Berrenger accueille le spectateur par une valise posée au sol, ouverte. A l’intérieur, les dernières expériences d’un anonyme. A coté, une série d’objets, un dispositif en action.
Des formes élémentaires qui nous renseignent sur le quotidien de ce mystérieux chercheur et se réfèrent, par expansion et contre toute attente, au développement de la théorie des catastrophes [2].
Roulé en boule et jeté à même le mur par Pascal Bircher, le livre l’Innommable de Samuel Beckett (1953) subit un changement de nature qui le réduit à l’état de papier mâché et du presque rien [3], tandis que Philippe F. Roux persiste à brouiller les frontières du visible et de l’audible par zones de fréquences et de polarités.
La peinture de Pier Francesco Lerose vient contrecarrer l’expérience perceptive du spectateur en présentant une composition picturale très colorée, où s’articulent des formes abstraites et chaotiques, réalisées par report d’images numériquement modifiées et l'utilisation de techniques traditionnelles.
Plongée dans l’obscurité, la sculpture d’Emilie Benoist donne à voir un paysage surnaturel et mutant, composé d’une accumulation de matière organique et de corps moléculaires, répondant à la radioscopie de Thomas Fontaine qui juxtapose la mise en scène d'une photographie à l'espace désincarné des neurosciences.
Nader Sadek filme les ébats d'un couple emprisonné dans une peau de silicone, qui se sert du sexe comme d’un moyen calculé pour explorer les incertitudes de leurs comportements, où la morbidité des corps rejoint la décadence des images projetées de Noé Nadaud, signes d'un monde à la dérive...
L'exposition sera inaugurée par deux concerts : Death by car (aka Gaël Angelis) et Dosage (aka Sayoko), qui nous plongeront dans une atmosphère électro-acoustique où il est question de la confrontation homme/machine.

Magali Sanheira

___________________________
[1]. Théorie utilisée dans les mathématiques, l’électronique et la musique, le Zero-Crossing indique le passage à zéro. Il marque le changement d’une fonction, sur deux axes, voltage et temps. il est le point d’ancrage et de transition qui précède ou laisse advenir une oscillation entre un X négatif et un Y positif. [2] Le terme de “catastrophe” désigne le lieu où une fonction change brusquement de forme. La Théorie des catastrophes a été fondée par le mathématicien français René Thom en 1968. [3] «Peut-être ne sommes-nous pas en présence d’un livre, mais peut-être s’agit-il de bien plus que d’un livre de l’approche pure du mouvement d’où viennent tous les livres ; de ce point originel où sans doute l’œuvre se perd, qui toujours ruine l’œuvre, qui en elle restaure le désœuvrement sans fin, mais avec lequel il lui faut aussi entretenir un rapport toujours plus initial sous peine de n’être rien. C’est à épuiser l’infini qu’est condamné L’Innommable. », Maurice Blanchot, Le Livre à venir, Éditions Gallimard, 1963