Dispositif sonoreVidéoVues d'exposition

Ode au métal

Ode au métal
2011

Vidéo HD 22 mn.

“ Il s’agit de faire un monde étonnant, aux formes variées qui suscite le plaisir et l’enchantement. Le métal se prête parfaitement à cette option. (…)
Le métal provoque l’imagination parce qu’il est exigeant, parce qu’avec lui rien ne va de soi.
La contrepartie positive en est une gymnastique formelle, des superpositions hétérogènes, une conquête de l’espace, une fiction géométrique concrétisée.” [1]
Jacques Kalisz[1] Extrait de l’article “Ode au métal”. Revue d’Architecture Française Numéro 394 – Novembre 1975

Cette citation de Kalisz s’appliquant à l’architecture peut tout aussi bien s’adresser à la musique, le lien entre architecture et musique étant l’acoustique.
Reprenant certaines notions de son manifeste “Ode au métal”, le projet consiste à mettre un lieu -l’ancienne école d’architecture de Nanterre- en perspective, à partir d’éléments visuels et sonores recueillis sur son territoire.
Il s'agit de créer nouvel espace visuel et acoustique pour mettre en exergue la trace de l’histoire inscrite sur ces murs, toits, sols, charpentes, vitres.

Nous avons capté des empreintes sonores des ruines du bâtiment et de ses alentours, samplé ses formes, ses trous, ses bosses, à travers sa propre structure.
Les microphones: capteurs champs magnétiques, DPA, micro de surface.
Aucun traitement de signal n'a été ajouté.
Le bâtiment ainsi amplifié produit une musique organique, entre musique improvisée, concrète et industrielle.
La caméra traverse les murs et les portes de ces vestiges architecturaux marquant la modernité d’une certaine époque (1972), tel un fantôme, créant une déambulation dans un espace qui semblerait être plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur...

Ode to metal
2011
Video HD 22 mn.

“It's about creating an incredible world, in different forms, which arouses pleasure and enchantment. Metal lends itself perfectly to this option. (…)
Metal provokes the imagination because it is demanding, because with it nothing is taken for granted.
The positive counterpart is formal gymnastics, heterogeneous superpositions, a conquest of space, a concretized geometric fiction. "[1]
Jacques Kalisz [1] Extract from the article “Ode to metal”. Revue d’Architecture Française Number 394 - November 1975

This quote from Kalisz applying to architecture can just as well be addressed to music, the link between architecture and music being acoustics.
Taking up certain notions from his manifesto “Ode to metal”, the project consists of putting into perspective a place - the old school of architecture of Nanterre - from visual and sound elements collected on its territory.
It is about creating a new visual and acoustic space to highlight the traces of history inscribed on these walls, roofs, floors, frames, windows.

We captured sound imprints from the ruins of the building and its surroundings, sampled its shapes, holes, bumps, through its own structure.
Microphones: magnetic field sensors, DPA, surface microphone.
No signal processing was added.
The building thus amplified produces organic music, somewhere between improvised, concrete and industrial music.
The camera crosses the walls and doors of these architectural remains marking the modernity of a certain era (1972), like a ghost, creating a stroll in a space that would seem larger inside than outside. ..

Ode au métal
2011
Performance électro-acoustique
Durée : 18 mn 07 s

Centre d'Art Les Terrases, Nanterre

Nous avons collecté des objets sur la ruine de l’Ancienne Ecole d’Architecture de Nanterre qui nous serviront d’instruments.
A partir des éléments combinatoires collectés, nous mettons en place un dispositif entre performance électro-acoustique et installation afin de produire une composition musicale organique et proliférante (pour reprendre les mots de J.Kalisz) entre musique improvisée, concrète et industrielle.

Ode au métal
2011
Electro-acoustique performance
Duration : 18 mn 07 s

Centre d'Art Les Terrases, Nanterre

We have collected objects from the ruin of the old school of architecture in Nanterre which will serve as our instruments.
From the combinatorial elements collected, we set up a device between electroacoustic performance and installation in order to produce an organic and proliferating musical composition (to use the words of J. Kalisz) between improvised, concrete and industrial music.